Au cours d’un WEI, le corps d’un étudiant est retrouvé noyé au bord d’un étang. La police, arrivée sur les lieux, interroge les participants et révèle de nombreuses contradictions dans leurs témoignages. Ils décident de saisir toutes les images et tous les films réalisés par les étudiants durant le WEI, afin d’élucider la mort de leur camarade.

10 heures plus tôt. Les étudiants d’une école de commerce viennent fêter leur WEI dans un vaste gite à la campagne. Déjà soumis à l’autorité des deuxième année, ils doivent apprendre les rapports de force, de domination ou de dérision qui courront pendant toute leur scolarité. Le WEI n’est pas seulement une fête pour célébrer l’entrée des « bizuths », c’est l’antichambre de la vie de l’école, et surtout un rituel de passage où la rivalité et la surenchère se mêlent aussi bien aux festivités qu’à diverses intronisations. Chacun doit vivre le WEI et, d’une certaine manière, survivre au WEI.

L’écart se creuse entre ceux qui adhèrent et ceux qui n’adhèrent pas au WEI. Les esprits s’échauffent, alcool et drogues aidant, contre les deuxième année, contre les dérives, contre la violence latente que la plupart des étudiants peinent à endurer. De désillusions en humiliations, de bizutages en bizutages, le groupe se retrouve pris dans la spirale de cette violence, jusqu’à ce que l’irréparable se produise...